La position des occidentaux est perplexe dans le cas de la Libye. Le délai de réaction est-il prémédité? Le vent de changement fait-il perdre aux politiciens la défense des droits humains?
Le désir de saper cette révolution et cet élan des peuples arabes vers une liberté et une démocratie à l’arabe fait elle peur au monde occidental, au point de jauger le pouls du contexte libyen pour arrêter ce flux. Le peuple arabe et à leur tète le peuple libyen, ne veut rien entendre d’une intervention internationale. Les peuples arabes ne font plus confiances aux instances internationales qui les ont bafoués, divisées et humiliés par des vetos. La méfiance est de vigueur, pour des raisons compréhensives.