La position des occidentaux est perplexe dans le cas de la Libye. Le délai de réaction est-il prémédité? Le vent de changement fait-il perdre aux politiciens la défense des droits humains?
Le désir de saper cette révolution et cet élan des peuples arabes vers une liberté et une démocratie à l’arabe fait elle peur au monde occidental, au point de jauger le pouls du contexte libyen pour arrêter ce flux. Le peuple arabe et à leur tète le peuple libyen, ne veut rien entendre d’une intervention internationale. Les peuples arabes ne font plus confiances aux instances internationales qui les ont bafoués, divisées et humiliés par des vetos. La méfiance est de vigueur, pour des raisons compréhensives.
Le sang libyen continue de couler au moment où les puissances continuent d’hésiter non pas pour intervenir, mais pour empêcher les avions de bombarder la population. Pourquoi laisser le régime Libyen avec son arsenal militaire agir à sa guise, alors que le peuple demande cette aide précieuse pour se protéger et libérer son pays de ce dinosaure? Pourquoi l’occident se passe la balle pour ne pas répondre rapidement au vœu du peuple libyen? Est-ce les intérêts qui les empêchent ou encore plus cette crainte de voir cet élan continuer son chemin sur l’ensemble du monde arabe?
Les peuples arabes ont décidé de se prendre en main. Des peuples tunisien, égyptien et libyen, dont personne ne soupçonnait leur soulèvement se sont révoltés contre les dictateurs. D’autres régimes seront certainement ébranlés dans l’avenir, car le compte à rebours a commencé. Les peuples arabes veulent prendre leur destinée et se défaire de cette soumission imposée par des imposteurs et malheureusement bénie et protégée par les puissances occidentales.
L’occident a encore la chance de tendre la main aux peuples arabes et de tisser des relations basées sur le respect, l’honnêteté et le partage. Le monde arabe veut réécrire l’histoire et vivre dignement sans contrainte, ni dictat.
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